Daily Reminder 004 : Lâcher-prise selon Guy Finley : un art intérieur pour vivre mieux
Tu connais cette sensation : tu portes la fatigue, les reproches, les “si seulement” comme un sac trop lourd pour ton dos (et ton esprit). Et souvent, ce qu’il faudrait, c’est… abandonner. Mais lâcher quoi, vraiment ? Et comment y arriver sans y laisser ton élégance ?
1. Cesser de t’accrocher à ta vieille version
Guy Finley l’écrit dans The Secret of Letting Go : “Lâcher prise de soi, c’est lâcher prise de ses problèmes, car ce sont la même chose.”
Concrètement, ce qui te pèse n’est pas tant ce qui t’arrive, mais comment tu t’identifies à ce lourd passé que tu refuses de déposer. Tu es plus que tes regrets, tes peurs, tes attentes. Toucher cette vérité, c’est ton premier véritable pas vers la liberté.
2. Souffler pour laisser tomber
Finley nous rappelle aussi : “Lâcher prise est un travail intérieur” .
Ce qui te freine, ce n’est pas le monde, mais ta relation à ton monde. Ton environnement ne change pas ton esprit ; ton esprit doit changer la relation que tu entretiens avec ce qui t’angoisse.
Exemple concret : au lieu de te battre contre ton anxiété du lendemain, tu l’observes. Tu lui soupires : “Je ne suis pas toi, et je choisis ma paix.” Cet geste est léger, mais puissant.
3. Une phrase qui peut changer ta nuit
Tu lis ça en te disant : “Ok, c’est beau, mais je fais quoi, concrètement ?”
Voici un rituel que j’ai essayé un soir : avant de fermer les yeux, je pose cette question dans mon carnet :
“Est-ce que cette pensée mérite ma rivière d’énergie ce soir ?”
Si la réponse est non, je la plie, je la glisse sur le côté. Et – crois-le ou pas – je dors.
Tu reconnais ici le même principe que Finley évoque : “Lâcher-prise ne demande pas de force, juste la volonté de voir que c’est nécessaire.”
4. La peur n’est qu’un film qu’on rejoue
Finley dit que “la peur psychologique n’existe pas sans imagination négative.” Voir ce qu’on redoute déjà, encore et toujours — c’est comme lire le même script anxieux chaque matin.
Essaye ça : la prochaine fois que tu sens la peur soudain te violenter, écris-la. Nommes-la. Ex : “Cette peur, c’est le film que je rejoue, mais je peux changer de scène.” Et laisse-la tourner hors écran.
5. Le lâcher-prise, c’est se réveiller
Guy Finley conclut souvent sur cette note : “Ta vraie nature ne tient pas, elle est déjà tout ce dont tu as besoin.” Lâcher n’est pas perdre ; c’est découvrir qu’on est déjà complet. Que le poids qu’on porte ne nous définit plus.
Ton rituel express pour commencer
- Repère un attachement mental : regret, attente, peur… 
- Acknowledge it : “Je sais que tu es là, je te regarde.” 
- Pose la question décisive : “Est-ce que ça mérite ma nuit-ce-soir ?” 
- Respire, et laisse partir : 
- Visuellement : écris, plie, mets de côté. 
- Intérieurement : murmure “Je lâche.” 
- Stop. Respire. Réalise que dormir, se libérer, s’autoriser la paix, c’est une élégance active, pas une faiblesse. 
En bref…
- Lâcher prise, ce n’est pas lâcher le monde, c’est lâcher ton emprise sur mes souffrances. 
- Ce travail, c’est en toi qu’il se fait. 
- Et l’élégance, c’est d’y revenir, encore, avec douceur. 
Les sources pour aller plus loin :
- The Secret of Letting Go – Principes clés du lâcher-prise 
- Podcast “Letting Go with Guy Finley” – importance d’un lâcher-prise intérieur 
