The Sleep Lab 004 : 3h du matin. Tu es réveillé·e. Et maintenant ?

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Il est 3h17.
Tu ouvres les yeux. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu es là. Éveillé·e. En alerte.
Ton cerveau, lui, veut déjà faire la to-do de demain.
Respire. Tu as encore le choix.

1. Ne regarde pas l’heure (tu le sais déjà)

Ton cerveau est une machine à associer. Si tu regardes l’heure, il va croire qu’il doit "gérer". Calculer. Résoudre.
Et à ce jeu-là, il est très doué.

Ce que tu peux faire tout de suite :
– Retourne ton téléphone ou mets-le en mode avion chaque soir.
– Remplace le “réflexe heure” par un “réflexe souffle” : inspire doucement.
– Dis-toi simplement : “Je n’ai rien à faire. Juste être là.”

Rappelle-toi ce que disait Brian Tracy : “Ce sont les habitudes invisibles qui créent la vie visible.”
Tu n’as pas besoin de maîtriser la nuit. Juste de l’accueillir.

2. Respire comme si tu savais déjà dormir

La méthode 4-7-8 n’est pas magique. Elle est physiologique.
Elle ralentit ton cœur, apaise ton système nerveux, et crée une fenêtre pour laisser ton corps reprendre le contrôle.

Ce que tu peux essayer maintenant :
– Inspire doucement pendant 4 secondes.
– Garde l’air en toi 7 secondes.
– Expire lentement par la bouche pendant 8 secondes.
– Répète sans pression, 4 cycles suffisent.

Si tu veux aller plus loin, associe cette respiration à un body scan : ressens ton front, ta mâchoire, ton cou…
Comme un rituel discret, une permission de te relâcher.

3. Si ça ne vient pas… quitte le lit avec douceur

Parfois, lutter contre l’éveil le renforce.
Rester allongé·e dans une tension muette, ce n’est pas neutre : ton cerveau apprend.
Il apprend que lit = stress. Alors tu peux lui montrer autre chose.

Ce que tu peux préparer à l’avance :
– Un livre doux, pas trop stimulant.
– Une boisson chaude sans caféine.
– Une playlist calme ou un carnet où déposer tes pensées.

Si tu te lèves, fais-le avec intention : pas pour "gérer", mais pour accompagner ce moment.
Quand le sommeil revient, tu le sauras. Ton corps te le dira. Tu pourras revenir au lit sans pression.

Tu n’as pas échoué ta nuit.

Tu es simplement humain·e.
Et tu peux décider, dès maintenant, d’apprendre à vivre ces réveils comme une parenthèse.
Un rappel que tu n’as rien à prouver. Rien à faire. Juste à revenir à toi.

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